NIGER : VERS UNE NOUVELLE ANNEE BLANCHE

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La motion de censure déposée par l’opposition contre le gouvernement du premier ministre nigérien Hama Amadou, a été rejetée le 24 mars par l’Assemblée nationale. Le texte qui a été soumis au vote a été rejeté par les 55 députés de la mouvance présidentielle et approuvé par les 28 élus de l’opposition. La motion présentée il y a trois mois, environ, avait connu le même score. Autrement dit, la mouvance présidentielle reste soudée. Mais jusqu’à quand alors que le gouvernement commence à être accusé d’autoritarisme et de manque de souplesse ? Alors que l’opposition marque sa désapprobation après la fermeture de l’université suite aux violents heurts sur le campus universitaire de Niamey le 21 février 2001, on ne voit toujours pas l’issue à cette crise qui menace le bon déroulement de l’année académique. Le 11 mars, le gouvernement avait envoyé plusieurs missions ministérielles d’explication à l’intérieur du pays sur la crise scolaire qui perdure depuis bientôt trois mois à Niamey. Une dizaine de ministres sont allés à la rencontre des populations nigériennes pour leur expliquer la justesse des décisions prises par le gouvernement et les efforts qu’il déploie pour mettre les étudiants dans de meilleures conditions d’études. Les ministres ont insisté particulièrement sur la crise qui secoue l’école nigérienne depuis plus d’une décennie et les risques qui planent sur elle si des mesures urgentes ne sont pas courageusement prises. C’est la plus grande épreuve du gouvernement de Hama Amadou en place depuis janvier 2000.

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