Deux fois plus peuplée que l’Union européenne, l’Afrique subsaharienne (As) ne doit pas avoir de complexe, même si en 1998, le revenu (produit national brut) par habitant est de 22.350 dollars américains en Ue et seulement 510 dollars américains en As. Avec 90% des routes goudronnées en Ue contre 15% en As en 1998, selon la Banque mondiale, les handicaps sont évidents. Sur le plan de la liberté de la presse, il y avait 209 journaux pour 1.000 habitants en Ue contre 12 en As; 157 points d’accès à internet pour 10.000 personnes en Ue cotnre 2,32 pour 10.000 personnes en As. En 1997, sur le plan de la consommation électrique, l’européen utilisant 5.344 Kwh contre 446 Kwh pour l’africain. C’est tout le mode de consommation et de transformation industrielle auquel il faut réfléchir plutôt que de copier un modèle européen hors de portée pour la moyenne de la population africaine. La communication coûtait 1,7 dollar en Ue en 1998 contre une moyenne de 8 dollars américains en Afrique pour 3 minutes de coût de fil vers les Etats-Unis. Les coûts de transaction restent élevés et ne peuvent supporter n’importe quel type de système de production. L’aide totale qui se dirige vers l’As s’élève à 14,2 milliards de dollars en 1998 soit environ 21 dollars par africain (qui n’en voit pas la couleur ni l’odeur). Le stock total de la dette était de 226 milliards de dollars dont seulement 7,4 milliards de dollars du Fmi. Cela ne justifie pas le poids de l’ingérence de cette institution dans les affaires africaines. Les investissements étrangers directs pour lesquels les gouvernements transforment leur code d’investissement en passoire ne représentent pas plus de 4,8 milliards de dollars en 1998 alors que les dons avec l’assistance technique s’élèvent à 10 milliards de dollars. Le grand marché africain n’est pas solvable bien que la diaspora envoie tout de même près de 3,3 milliards de dollars vers l’Afrique. L’As a exporté pour 107 milliards de dollars de biens et services, soit 2% des exportations mondiales et a importé pour 134 milliards de dollars selon l’Omc, soit 2,4% des importations mondiales. Avec moins de 10% de part dans le commerce intra-régional, l’Afrique vit en définitive au-dessus de ses moyens et ne consomme pas assez local. Ce commerce asymétrique, avec des termes de l’échange et de production non équitables, accentue sa dépendance. A part le pétrole, toutes les matières premières exportées par l’Afrique ont perdu en valeur entre 1989 et 1999 (3). Sans construction d’une influence collective sur le plan économique, l’Ua ne sera qu’un mirage de plus.
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