En France, malgré le tollé général que cette décision a suscitée, une femme peut, désormais, épouser une autre femme et un homme peut épouser, également, un autre homme, le plus légalement possible. Un véritable scandale qui a été dénoncé jusqu’au Vatican où certains commencent à entrevoir la fin des temps car le monde commence à marcher sur la tête. En Occident du moins. Mais, la chose la plus caucasse, c’est qu’au lieu de s’en tenir à l’inversion des valeurs chez eux, les Français vont jusqu’à critiquer les pays qui observent les règles de la nature, à savoir, un homme épouse une femme, et une femme épouse un homme, pour fonder une famille en faisant des enfants.
La France a exprimé, ce mardi, 30 mai, ses «plus vives inquiétudes» au sujet de la loi anti-homosexualité adoptée en Ouganda qui prévoit de punir de lourdes peines les relations entre personnes de même sexe, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. La question qui se pose est de savoir si l’Ouganda s’est ému de la décision de la France d’adopter la loi du mariage pour tous ? Que non ! Car, ç’aurait été de l’ingérence que de s’immiscer de cette manière dans la volonté législative d’un autre pays, en l’occurrence la France. Et pourquoi donc, la France s’indigne des mesures répressives que l’Ouganda a prises pour se prémunir de cette inversion des valeurs ? Le Quai d’Orsay n’a pas le droit de faire ce genre de communiqué qui exige une protestation du ministère ougandais des Affaires étrangères. Sur ce plan, on fait confiance à l’ex-guérillero (sur notre photo, le président et son épouse à l’église : chacun tient la bible).
Face à cette «grave violation des droits de l’Homme et des engagements internationaux de l’Ouganda, y compris de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples», Paris «appelle les autorités ougandaises à renoncer à cette loi et exprime son soutien à toutes les personnes “LGBT” en Ouganda», souligne la porte-parole du Quai d’Orsay.
Entre autres protestations internationales, le président américain, Joe Biden, a, également, dénoncé, ce lundi, 30 mai, une «atteinte tragique» aux droits humains et étudie les conséquences de cette loi sur «tous les aspects de la coopération entre les Etats-Unis et l’Ouganda», notamment, l’aide et les investissements, selon un communiqué de la Maison Blanche.
Cette loi bénéficie d’un large soutien populaire et les réactions d’opposition ont été rares dans le pays, dirigé d’une main de fer depuis 1986 par l’ex-guérillero,Yoweri Museveni.
On assiste, graduellement, à la décadence de l’Occident avec des modes et comportements qui questionnent. Sérieusement. Mais, pourvu qu’il n’entraîne pas le reste du monde (dont l’Afrique) dans la tombe qu’il est en train de creuser pour lui-même. En Afrique, on veut vivre, en respectant les lois de la nature, telles qu’elles ont été transmises par les ancêtres.