Les lanceurs d’alertes du Sénégal très préoccupés par la situation politique en cette période d’élection présidentielle, tirent sur la sonnette d’alerte pour attirer l’attention de tous sur les menaces réelles qui planent sur le pays.
L’opinion nationale doit être avertie que le Sénégal, un pays de longue tradition démocratique, et un exemple de stabilité en Afrique, risque d’être entraîné dans une direction inquiétante, qui requiert la vigilance de la communauté internationale.
Les hommes politiques de tous bords débitent des langages qui sont tout simplement des appels à la violence, qui risquent d’aboutir, si on n’y prend garde, à une confrontation dont les conséquences peuvent remettre en cause la cohésion nationale du Sénégal.
Les lanceurs d’alertes du Sénégal viennent rappeler aux acteurs politiques et à leurs partisans de ne pas s’aventurer à poser des actes, qui peuvent aller dans le sens de créer des troubles, ou d’installer l’instabilité.
Aujourd’hui, il est impératif de rappeler aux politiques que quels que puissent être les motifs pour lesquels ils se battent, rien ne les autorise à chercher d’embraser le pays.
Les lanceurs d’alertes du Sénégal lancent un appel urgent et pressant au peuple sénégalais, aux chef religieux et coutumiers, à la société civile, aux médiateurs et modérateurs sociaux, aux porteurs de voix, et aux familles d’œuvrer à la préservation de la paix.
Ils demandent à la jeunesse de ne jamais se laisser entraîner dans la violence ou de poser des actes qui pourraient aboutir à des lendemains troubles, qui assombriraient ou hypothéqueraient l’avenir du Sénégal.
Que ceux qui ont encore de l’autorité ou de la crédibilité dans le pays, s’impliquent sans réserve pour que le pouvoir et l’opposition rétablissent le dialogue dans le sens de trouver des points de convergence pour faire retomber la tension, et de ne privilégier, désormais, que l’intérêt exclusif du Sénégal.
La réalité géopolitique, aujourd’hui, impose au Sénégal qui est un îlot de paix dans un cercle de feu, d’être très vigilant et de prendre en compte les convoitises dont le pays, aujourd’hui, est l’objet.
Le peuple sénégalais devra, dans le cadre de l’élection présidentielle, faire, librement, son choix, et voter pour le candidat qui réponde le mieux à ses aspirations, qui saura veiller au développement économique et social, au renforcement de la démocratie, et surtout, à la préservation des ressources minières, (surtout pétrolières et gazières) que Dieu Le Tout Puissant vient de doter le pays.
C’est le moment où jamais de prendre conscience de la nécessité urgente pour les acteurs de la vie politique de n’avoir en ligne de mire que l’intérêt exclusif du Sénégal, et pour y arriver, le dialogue doit être rétabli.
Toute la classe politique, et tous les acteurs de la société civile devront se mettre autour de la table pour discuter de tous les contentieux, qui sont à l’origine de tensions récurrentes, et dont les répercussions et les conséquences peuvent être grosses de danger pour le pays.
Et qu’à l’issue de l’élection présidentielle, quel que soit celui qui sera élu, des réformes profondes, significatives et impérieuses devront être engagées pour corriger tous les points de contestations liés au code ou au processus électoral.
Comme par exemples : la concertation et le consensus sur le fichier électoral, l’accès libre des organisations politiques au fichier électoral, l’accès libre et équitable aux médias publics, la sécurisation de la carte d’électeur, l’option du bulletin unique, le statut du chef de l’opposition conformément à l’article 58 de la constitution qui stipule que : « La constitution garantit à l’opposition un statut », une réforme totale pour une indépendance de la justice ( ce qui ne voudra pas dire une République des juges ), la révision de la loi sur le parrainage, une autorité indépendante pour organiser et superviser toutes les élections, la réforme du Conseil constitutionnel, la nomination de juges indépendants et de membres de la société civile sans étiquette politique qui seront chargés de proclamer les résultats, la séparation des votes des militaires et des civils, le financement des partis politiques, et la permission donnée à tout Sénégalais qui dispose de sa carte d’électeur le droit de voter.
Les lanceurs d’alertes du Sénégal en appellent à la responsabilité de tous et de chacun, et disent tout simplement que : « Personne n’a le droit de brûler le Sénégal ».
Amadou Moustapha GAYE
Président des lanceurs d’alertes du Sénégal
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