Tous les résultats ne sont pas encore entre nos mains, mais, nous sommes en mesure de vous annoncer que le scrutin partiel, dans 11 des 13 bureaux d’Anjouan, permet au colonel, Azali Assoumani, de conforter son avance, qui était de 2.114 voix, sur son adversaire et candidat du pouvoir, Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou.
Cette fois, il faudra que le pouvoir trouve quelque chose de très solide pour faire convoquer un 4e tour électoral. Nous l’affirmons parce que ce troisième tour a été une réelle perte de temps et d’argent pour tout le monde. En effet, même le pouvoir savait que son candidat était, électoralement, irrécupérable. Cela dit, la victoire du colonel n’en est que plus éclatante et incontestable. La Cour devrait, dès ce jeudi, 12 mai, annoncer sa victoire afin la fête et les réjouissances commencent.
Mohamed Ali Soilihi devrait faciliter la tâche de la Cour constitutionnelle en téléphonant à son adversaire pour le féliciter. C’est aussi cela la démocratie.
La victoire du président, Azali Assoumani, n’est pas la victoire d’un camp sur l’autre. C’est la victoire des Comores, dans leur ensemble, soutenues par la communauté internationale (Union africaine, Union européenne et Nations-Unies), qui a, efficacement, accompagné ce processus.
Nous avons des chiffres de 11 bureaux sur les 13 que nous ne pouvons pas communiquer, la primeur revenant à la Cour constitutionnelle, qui, nous l’espérons, ne tardera plus à le faire.