Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, est un pigeon voyageur, qui multiplie les séjours en France. Le 11 juin, il rendait visite à Emmanuel Macron, à l’Elysée, en tant que premier président africain (démocratiquement élu), avant de revenir, à Paris, quelques jours, plus tard, après un petit détour en Allemagne où il avait assisté, avec d’autres chefs d’Etat, à la Conférence du G 20 sur l’Afrique. Depuis, dimanche, 25 juin, il est, à nouveau, à Paris, ville qu’il aime, décidément, beaucoup.
Cette fois, il va assister à la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, mardi, 27 juin, à l’Unesco.
Créé, en 1989, quatre ans avant le départ définitif du Vieux, le Prix Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix a été institué par l’ancien patron de l’Unesco, l’Espagnol, Federico Mayor, pour vénérer la Mémoire de l’ancien chef de l’Etat de Côte d’Ivoire pour qui « La Paix était un comportement ». Federico Mayor aimait l’Afrique. Et le faisait voir dans son action quotidienne. C’est, par exemple, lui qui avait lancé le Programme « Priorité Afrique » pour essayer de réduire le retard accumulé par le continent dans le domaine de l’éducation.
C’est, encore, lui qui avait instauré le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix dans le but d’ »honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations-Unies et de l’Acte constitutif de l’UNESCO. »
Après avoir été co-parrainé par les présidents de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié et du Sénégal, Abdou Diouf, puis, Abdoulaye Wade, ce Prix compte comme protecteur unique, Henri Konan Bédié, présent, à la cérémonie de demain, aux côtés de son jeune frère, le président, Alassane Ouattara.
Les lauréats 2017 sont : Giuseppina Nicolini, l’ancienne maire de Lampedusa (notre photo l’ancienne maire dont l’action était bénie par le pape François), et les co-fondateurs de l’association SOS Méditerranée