Le 2 juin 2023, à Dubaï, étaient, officiellement, clos les travaux de la première édition des « Journées Pétrole » sur les mots de Vincent de Paul Massassa, ministre du Pétrole et du Gaz du Gabon, en présence d’une soixantaine de participants. Cette première édition a, également, été relevée par la présence de Wivine Moleka Nsolo, vice-ministre des Hydrocarbures de la RDCongo, qui avait procédé à l’ouverture des Journées.
Organisée du 31 mai au 03 juin 2023 par le cabinet africain, 3M-Partners & Conseils, cette première édition des « Journées Pétrole » a rassemblé six pays africains : Gabon, Sénégal, Tchad, Mauritanie, Congo-Brazzaville, RDCongo, ainsi que, de nombreuses administrations intervenant dans la chaîne des Contrats de partage de production (CPP).
Le thème de cette première édition, « L’incidence des contrôles dans la gestion des CPP » visait, notamment, à mettre en évidence le rôle crucial du contrôle strict, global et permanent dans l’optimisation des revenus générés par les hydrocarbures et la garantie des intérêts des Etats dans un contexte où le CPP est le contrat pétrolier en vigueur dans tous les pays d’Afrique francophone.
Pour Paul Massassa (notre photo), « Le CPP reste de tous les contrats, le dispositif le plus saillant. Les activités qui y sont menées le sont pour le compte de l’Etat et c’est fort de cette autorisation qu’il est indispensable de renforcer les dispositifs de contrôle ».
Cette rencontre entre acteurs africains des hydrocarbures a permis de partager les bonnes pratiques sur les aspects techniques, administratifs, financiers, sociaux et environnementaux des CPP, de créer un cadre de partage d’expériences destinées à favoriser les synergies constructives entre les acteurs africains pour une coopération sud-sud accrue.
L’une des conclusions importantes de ces assisses est que les contrats pétroliers doivent être des supports des stratégies de croissance économique, de création d’emplois, de développement des infrastructures et de promotion du bien-être des communautés. Pour ce faire, les différents aspects du contrôle doivent être strictement appliqués et les contrats pétroliers doivent rester à l’initiative des Etats.
Pour Mouely Mouanga, associé co-gérant du cabinet à l’initiative de cet évènement, « Tout l’esprit des « Journées Pétrole » consiste à créer un cadre de discussion et de réflexion autour des moyens de protéger et d’optimiser les intérêts de nos Etats par des contrats forts et un contrôle global des activités pétrolières. Le choix des Emirats Arabes-Unis, s’explique notamment par le modèle de développement qu’il représente fort d’une gestion stratégique et efficace des contrats pétroliers ».
Pour sa part, Wivine Moleka Nsolo a salué « La merveilleuse idée d’organiser ces journées de haute portée basées sur une thématique qui préoccupe au plus haut niveau l’ensemble des pays africains producteurs de pétrole ».
Les huit thématiques abordées durant ces trois jours ont été minutieusement sélectionnées par 3M-Partners & Conseils à la suite d’une analyse rigoureuse des défis et opportunités que rencontrent l’ensemble des pays présents à cette édition.
Plusieurs acteurs y ont pris part parmi lesquels, le ministère du Pétrole et du Gaz du Gabon, le ministère des Hydrocarbures de la RDCongo, le secrétariat général de la présidence du Tchad, les douanes gabonaises, les douanes sénégalaises, le Trésor Public du Gabon, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la Société mauritanienne des hydrocarbure (SMH), ou encore, la Société des hydrocarbures du Tchad (SHT).
Les Journées Pétrole sont désormais un cadre de rencontre de référence pour et par les organes africains en charge des hydrocarbures. L’ensemble des participants dont les officiels ont appelé à la pérennisation de ce genre d’initiative, qui font avancer l’unité du continent africain.