Amadou Ba, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, est en visite officielle en Espagne. Jeudi, 19 septembre, il a eu une séance de travail avec son homologue espagnol, Josep Borrell Fontelles, à l’occasion de la 2e session des consultations politiques entre les deux pays (notre photo). L’objectif poursuivi par le chef de la diplomatie sénégalaise, est de renforcer la coopération avec le royaume d’Espagne, aussi bien, dans les domaines politiques, économiques que culturels.
Une Convention de coopération culturelle et éducative a été signée entre les deux parties, pour ouvrir la voie à des négociations futures sur la reconnaissance mutuelle des diplômes, grades et titres académiques tel que prévu par l’article 11 dudit accord. Les parchemins délivrés par les établissements d’enseignement supérieur et de recherche du Sénégal devraient être reconnus par l’enseignement supérieur espagnol comme c’est le cas en France et en Belgique, deux pays membres de l’Union européenne comme l’Espagne.
En outre, les deux ministres ont abordé des questions économiques et commerciales et une coopération en matière de migration et de sécurité, selon les orientations du président, Macky Sall. Au moment où le Sénégal s’annonce comme un futur exportateur des hydrocarbures, il est important d’attirer des investisseurs espagnols dans le pays de la teranga.
En marge du programme officiel, Amadou Ba a, également, eu des échanges fructueux avec les consuls honoraires du Sénégal, ainsi que, les représentants des Associations de ressortissants sénégalais établis en Espagne. Au cours de ces rencontres, les aspirations de la communauté sénégalaise vivant en Espagne ont été passées en revue. Généralement, les Sénégalais d’Espagne sont, plutôt, bien intégrés et ne font pas parler d’eux en mal parce qu’ils respectent les lois et règlements du pays d’accueil. C’est du reste le conseil que leur prodigue, toujours, Macky Sall à chacune de ses rencontres avec les membres de la très nombreuse diaspora sénégalaise de par le monde dont l’apport en termes d’apports financiers est supérieur à l’aide au développement dont bénéficie le Sénégal de la part de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.