La société américaine, Kosmos Energy, détentrice, depuis 2014, de droits d’exploration d’hydrocarbures au Sénégal, a annoncé, mercredi, 27 janvier, « une importante découverte de gaz » au large de Saint-Louis, sur un gisement offshore à cheval sur les deux pays.
« L’exploitation prochaine de cette ressource ouvre de belles perspectives dans la mise en œuvre du PSE (Plan Sénégal émergent) », s’est félicité le président sénégalais, Macky Sall (notre photo le montrant avec son futur partenaire dans l’exploitation de ce gisement de gaz, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz), sur son compte officiel twitter dans la nuit de mercredi à jeudi.
« C’est la meilleure nouvelle qui puisse arriver à notre pays » et cette découverte donne au Sénégal « la capacité d’être indépendant d’un point de vue énergétique mais aussi de vendre (du gaz) au reste du monde », a déclaré, jeudi, 28 janvier, le ministre chargé de l’Energie, Thierno Alassane Sall, sur la télévision publique.
« Cette découverte significative est le plus important gisement en Afrique de l’Ouest car étant constitué d’une large structure répartie de part et d’autre de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie », selon un communiqué gouvernemental publié mercredi soir après le Conseil des ministres, soulignant que les réserves en sont estimées à « 450 milliards de m3 ».
Kosmos Energy, basée à Dallas (Texas, Sud des Etats-Unis), a signé un protocole d’entente avec la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures et du patrimoine minier (SMHPM).
Les droits du puits de Gueumbeul-1, où la découverte a été faite, sont partagés entre Kosmos Energy (60%), Timis Corporation (30%) et Petrosen (10%).
La découverte de ce gisement de gaz intervient après l’annonce, en octobre 2014, de celle de pétrole par le groupe britannique Cairn Energy « au large des côtes de Sangomar », sur le Littoral Sud-Ouest du Sénégal.
Dakar avait annoncé espérer produire son premier baril d’or noir « en 2019-2020 ». Le Sénégal est dépendant des importations de pétrole avec une facture qui, officiellement, « tourne autour de 10% du PIB » (Produit intérieur brut).
Avec AFP