De notre envoyé spécial à New York
Jean-Paul Tédga
Lorsque les 12 coups de minuit ont retenti, le 31 décembre dernier, la planète a bel et bien célébré l’an 2000, heure après heure, d’est en ouest, de Kiribati et Fidji jusqu’à Samoa. Même ceux pour qui cette date ne revêtait aucune signification particulière ont participé à la fête : la Grande muraille de Chine et les pyramides de Gizeh n’étaient pas moins illuminées que la place de la nativité à Bethléem ou la place Saint-Pierre à Rome. Tokyo, Jakarta et New Delhi, tout comme Sydney, Moscou, Paris, New York, Rio de Janeiro et des centaines d’autres villes de par le monde, ont accueilli le nouveau millénaire avec faste. De Spitzberg en Norvège, à Robben Island en Afrique du Sud, des enfants au visage radieux ont suivi l’événement. Pendant 24 heures, l’humanité entière a célébré son unité en affichant sa riche diversité. L’entrée dans ce nouveau millénaire nécessitait que les 189 pays membres des nations-unies fassent le point. Qu’ont-ils fait ensemble ? Où veulent-ils aller ? Comment ? Dans ce dossier, l’Afrique affiche ses ambitions à travers son porte-parole, le président en exercice de l’Oua, le togolais Gnassingbé Eyadèma.