Le Balai Citoyen s'organise pour accompagner le vote et le dépouillement de façon à ce que tout se passe dans la plus grande transparence.
Burkina Faso
Le Burkina Faso commémore, le 31 octobre 2015, la chute du président, Blaise Compaoré, chassé par la rue, le 31 octobre 2014.
Pour décourager toute manipulation de la constitution, le Conseil national de transition va procéder à son blindage en bonne et due forme. L'opposition congolaise pourrait s'en inspirer.
Depuis, lundi, 26 octobre, le président de transition, Michel Kafando, a nommé un nouveau chef d'état major particulier, en remplacement du colonel, Boureima Kéré, viré pour cause de tentative de coup d'état.
Après quelques difficultés surmontées par le dynamique peuple burkinabé, la transition au Faso poursuit son bonhomme de chemin. Il n'y a plus de nuage à l'horizon avant la présidentielle.
Pour Fatou Diendéré, jusque-là, en exil tranquille, le plus dur commence.
Comme on s'y attendait, le putschiste, Gilbert Diendéré, est passé à la trappe. Il reste, maintenant, à résoudre le cas de Blaise Compaoré dans un des multiples dossiers à charge, dont l'enquête a déjà abouti : l'assassinat de Thomas Sankara.
A l'occasion du 28e anniversaire de l'assassinat du capitaine, Thomas Sankara, sa veuve, Mariam Sankara, ravive la flamme révolutionnaire du peuple burkinabé.
La date des élections étant désormais connue, les successeurs potentiels de Blaise Compaoré auront, maintenant, 44 jours pour convaincre.
Il n'y a plus de doute : le corps criblé de balles enterré à la hâte, au cimetière de Dagnoën, il y a 28 ans, serait bien celui du capitaine, Thomas Sankara, le révolutionnaire assassiné, le 15 octobre 1987, au Conseil de l'Entente.