C'était chaud ce jeudi, 15 octobre, matin, à l'ambassade du Congo à Paris où un groupe d'opposants est venu dénoncer, bruyamment, le référendum que veut organiser Sassou Nguesso pour mourir au pouvoir.
Congo-Brazzaville
Ce texte commence à être communiqué, seulement, maintenant, aux états majors politiques et associatifs, bien que la campagne référendaire ait été lancée, vendredi, 9 octobre. A sa lecture, on sent que Sassou a trop trop peur
CONGO-BRAZZAVILLE : Vers la mise sur pied d'une plateforme de la société civile crédible et efficace
Comme au Burkina Faso, le Congo va avoir dans quelques heures, sa plateforme de la société civile. Objectif : travailler en étroite collaboration avec le peuple, en lui donnant les mots d'ordre qu'il attend.
Avis de recherche : où sont passés les leaders de l'opposition ? Ont-ils quitté Brazzaville incognito ? Les Congolais attendent, toujours, le mot d'ordre de désobéissance civile promis mercredi, 7 octobre.
Les semaines à venir seront décisives au Congo. Les événements risquent de se précipiter. C'est pour ne pas les vivre de loin que certains cadres et opposants congolais commencent à rentrer, vite vite, au pays. C'est le cas d'Anicet Poaty-Amar.
On apprend tous les jours. La nouvelle constitution de Sassou consacre son impunité devant les juridictions nationales ou internationales. Qui dit mieux ?
Denis Sassou Nguesso cherche à mourir au pouvoir et échapper à la justice à cause des crimes imprescriptibles qu'il traîne sur lui. Il y a peu de chance qu'il y parvienne.
Sassou est dos au mur. Après s'être laissé enfermer par les radicaux de son camp à l'idée de la tenue d'un référendum pour solder Sibiti, le voici pris entre le marteau et l'enclume. Il aurait arrêté la date du 25 octobre. L'opposition annonce des meetings monstres pour s'y opposer.
Depuis 2009, la justice française enquête sur le patrimoine immobilier du clan Sassou disséminé un peu partout en France, surtout, dans les beaux quartiers de la région parisienne. Pour la première fois, elle passe à l'acte.
Denis Sassou-Nguesso est-il aux abois ? Là où il n'a vu que 3.000 manifestants, les observateurs indépendants en ont décompté dix fois plus.
Après le Burkina Faso, le vent de la démocratie semble, aussi, souffler sur le Congo-Brazzaville où un dictateur sanguinaire veut modifier la constitution pour mourir au pouvoir. Le peuple ne l'entend pas de cette oreille.
Pendant un quart d'heure, dans le journal télévisé de 20 h 00, heure de Brazzaville (19 h 00 GMT), le président, Denis Sassou Nguesso, a annoncé, mardi, 22 septembre, la tenue d'un référendum afin de modifier la constitution. Objectif : briguer un troisième mandat en 2016.
Sassou-Nguesso veut mourir au pouvoir, après y avoir déjà passé 32 ans de sa vie. L'opposition considère son référendum qu'il vient d'annoncer comme une véritable déclaration de guerre. Première manifestation : dimanche 27 septembre à Brazzaville.
Tout le monde n'est pas va-t-en guerre dans la famille présidentielle congolaise. On en compte qui ont la tête sur les épaules, et qui réfutent l'affrontement tant souhaité par quelques-uns. Le réalisme commence-t-il à primer ?
Nous avons vu, au cours de la précédente partie, comment Renard Sassou Nguesso veut tourner en bourriques ses renardeaux devenus grands et comment ceux-ci ne veulent pas se laisser ainsi traiter.
Créé le 31 décembre 1969 par feu commandant, Marien Ngouabi, le PCT (Parti congolais du travail), alors, d'obédience marxiste-léniniste, a, toujours, été un parti en crise, une tanière au sein de laquelle (...)
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