Un nouveau chapitre s'ouvre aux Etats-Unis avec l'arrivée du démocrate, Joe Biden, à la Maison Blanche. Premier mandat de Joe Biden ou troisième mandat de Barack Obama, c'est selon : chacun le prendra comme il l'entend. Cela dit, les huit ans de Barack Obama dans le Bureau Ovale n'ont rien apporté à l'Afrique bien qu'il ait des origines kenyanes, tout comme les quatre dernières années de Donald Trump. Cela veut dire que la couleur du locataire de la Maison Blanche importe peu. C'est du bonnet blanc blanc bonnet pour l'Afrique et les Africains. S'inscrire dans une démarche d'attente à l'endroit du nouveau président des Etats-Unis, c'est rester dans les erreurs que ne cessent de faire les Africains en croyant que leur salut viendra des autres alors que ce sont « ces » autres-là qui, au contraire, sont à l'origine d'une partie de leurs problèmes. Juste un exemple : l'assassinat du colonel Kadhafi, cause principale de la prolifération du djihadisme en Afrique de l'Ouest, n'est-il pas, aussi, le fait des Etats-Unis ? C'est vrai que le Français, Nicolas Sarkozy, a été le chef de fil de ceux qui firent tomber le leader libyen. Mais Barack Obama et sa secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, n'étaient pas en reste, puisque l'OTAN qui a joué un rôle déterminant dans l'assassinat de Kadhafi est un instrument entre les mains des Américains. Conclusion : il faut dire avec force aux Africains (qui continuent de rêver en plein jour) qu'ils n'ont rien à attendre ni de Joe Biden ni de l'Africaine-Américaine, Kamala Harris, qui est sa vice-présidente. Il faut que les Africains prennent leur destin en main et cessent de croire que c'est Dieu qui viendra du ciel pour les sauver de la misère, et que leur papa-bonheur a pris le pouvoir à Washington.