La campagne n'est pas, encore, officiellement, lancée. Mais, du côté de la majorité comme de l'opposition, on s'organise sans attendre. Ce mardi, 10 juillet, après-midi, la mouvance présidentielle a procédé à l'ouverture du Quartier Général de Mbadjini Est, à une soixantaine de kilomètres de Moroni, la capitale. On a pu voir des accents de la campagne présidentielle de 2016 : la chaleur, la ferveur, l'enthousiasme chez les électeurs qui, visiblement, ont envie d'en découdre le 30 juillet prochain, pour donner à leur champion, Imam Azali Assoumani, les institutions dont il veut doter les Comores, afin que l'émergence en 2030 ne soit pas un simple slogan.
référendum
La coalition d'indépendants Amizero y'Abarundi (Espoir des Burundais) a annoncé, samedi, 19 mai, qu'elle ne reconnaissait pas les résultats du référendum constitutionnel de jeudi au Burundi, qui doivent permettre au président, Pierre Nkurunziza, de rester en poste, au moins, jusqu’en 2034. De manière générale, pour l'opposition, c'est Niet !
Le projet de révision constitutionnelle en Mauritanie, approuvé par l'Assemblée nationale, mais, rejeté par le Sénat, sera soumis à référendum, "le plus rapidement possible", a annoncé le général-président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, mercredi, 22 mars, soir.
La manière dont Denis Sassou Nguesso a conduit le référendum pour la modification de la constitution jusqu'à sa promulgation au forceps, en sacrifiant plusieurs dizaines de jeunes congolais, au passage, a permis à la communauté internationale, enfin, de le démasquer.
Le secrétaire général des Nations-Unies est très inquiet de la situation qui prévaut au Congo où Sassou Nguesso veut faire voter une constitution qui lui permet de mourir au pouvoir.
Le soutien au référendum de Sassou Nguesso par le président français, passe mal auprès de la diaspora et de l'opposition congolaise au Congo. Les gens sont en colère contre François Hollande.
Depuis, mardi, 20 octobre, le Congo compte sa douzaine de morts du référendum pour la modification de la constitution, que Denis Sassou Nguesso tente, pour le moment sans succès, d'imposer au peuple congolais.
La bataille fait rage dans l'entourage de Denis Sassou Nguesso, entre les durs et les modérés.
Le président du CRAC, Romain Bedel Soussa, devait organiser un colloque sur les Enjeux démocratiques et les Droits de l'homme au Congo, fin octobre. Celui-ci a dû être repoussé à cause du référendum de Sassou Nguesso.
C'était chaud ce jeudi, 15 octobre, matin, à l'ambassade du Congo à Paris où un groupe d'opposants est venu dénoncer, bruyamment, le référendum que veut organiser Sassou Nguesso pour mourir au pouvoir.