Pour la première fois, depuis l’indépendance du Togo, l’Assemblée nationale vient d’élire à sa tête, une femme, Chantal Yawa Tségan. Pendant cinq ans, en tant que deuxième personnalité de l’Etat dans l’ordre protocolaire de la République, elle accompagnera le président, Faure Gnassingbé, dans son action quotidienne. La première mission de la présidente de l’Assemblée nationale sera de participer, activement et efficacement, à la réélection de Faure Gnassingbé, en 2020, comme président de la République. Dans son premier discours, au perchoir, elle s’y est engagée.

Chantal Yawa Tségan, 48 ans, membre du parti UNIR (majorité présidentielle) a effectué une partie de sa carrière à la direction générale des impôts. En 2010, elle a été nommée directrice de cabinet du ministre des Transports avant d’être élue député de la circonscription de Kloto-Kpélé en 2013 (sur notre photo Yawa Djigbodi Tségan est en train d’installer les structures locales Unir dans la préfecture de Kpélé. L’image de Faure Gnassingbé, son idole, n’est jamais loin d’elle).

Elle succède au perchoir à Dama Dramani.

Dans sa première déclaration publique, en tant que présidente de l’Assemblée nationale, Chantal Yawa Tségan a ordonné une ovation (debout) de tous les députés en faveur de leur chef, Faure Gnassingbé. « Je suis heureuse de ce choix porté sur ma modeste personne. Nous allons tous oeuvrer pour donner une bonne image à notre Assemblée », a-t-elle ajouté, avant de lever, plus tard, la séance.

Elle a obtenu 88 voix sur 91, ce qui montre qu’elle a, également, été élue par les députés de l’opposition et, surtout, les indépendants qui sont au nombre de 18.

Après l’élection de l’ensemble du Bureau, l’Assemblée nationale togolaise est, à nouveau, en parfait état de fonctionnement, après son renouvellement, lors des élections législatives du 20 décembre.