Le président tunisien, Kaïs Saëd, au pouvoir depuis 2019, a annoncé, vendredi, 19 juillet, qu’il briguerait un nouveau mandat lors de l’élection présidentielle qui doit se tenir le 6 octobre.
Mauvaise nouvelle chez les démocrates tunisiens. Kaïs Saied veut briguer un second mandat, en date du 6 octobre prochain. Contrairement à son homologue algérien, Abdelmadjid Tebboune, qui a attendu le dernier moment pour annoncer sa candidature, lui, l’a fait plus de deux mois à l’avance.
«J’annonce officiellement ma candidature à l’élection présidentielle du 6 octobre prochain pour poursuivre le combat dans la bataille de libération nationale», a-t-il déclaré. Saied qui accapare les pleins pouvoirs depuis un coup de force à l’été 2021, dans une vidéo diffusée par la présidence, va encore faire souffrir les démocrates tunisiens pendant cinq ans. Une mauvaise nouvelle somme toute pour les ONG des droits de l’homme et les partis d’opposition de Tunisie (sur notre photo, on voit l’attitude l’esclave devant son maître).
Une mauvaise nouvelle également pour les Africains, qui utilisent la Tunisie comme voie de passage pour se rendre en Europe et qui sont pourchassés, à la demande de l’Union européenne, par le président tunisien et ce, malgré les récriminations des ONG tunisiennes des droits de l’homme. Bref, il n’y a pas lieu d’être content à l’idée d’endurer un autre mandat de souffrance avec cet homme à la tête de l’Etat.